Sur un Nippon -Tô la partie la plus visible après la lame est la tsuba.
La tsuba est une partie majeure du sabre japonais, c'est la garde de sabre.
Il s'agit d'une plaque métallique de formes, de dimensions, et d'épaisseurs variables, qui sert à protéger les mains du guerrier.
Elle indiquait aussi le rang social de son propriétaire.
La tsuba à l’origine servant de protection était donc très sobre à décor géométrique ou ajouré.
Seuls les forgerons de sabres (Tosho) ainsi que les armuriers (kachusi) les fabriquaient et cela jusqu’au XVII siècle.
Après cette période les tsuba sont l’œuvre d’orfèvres avec des matériaux, des décorations, des sujets et des motifs luxuriants.
Les sujets représentés sur les tsuba sont innombrables et recouvrent tous les aspects de la culture et du goût japonais.
La tsuba est devenu un bijou à part entière et nombreux sont les collectionneurs.
Les plus appréciées sont signées par l’auteur, (orfèvre, maître forgeron…) et représentent des motifs et des sujets typiquement japonais.
Toutes les parties du Nippon-Tô sont indépendantes, cela afin de pouvoir les démonter pour faciliter le nettoyage, le stockage ou pour une réparation éventuelle.
De ce fait la tsuba seule représente un très bel objet de décoration que l’on expose avec plaisir.
Cependant il ne faut pas oublier que malgré cela la tsuba reste une partie importante des fonctionnalités du sabre japonais.
Rien n’est laissé au hasard chaque partie de tsuba a une fonction déterminée.
:
Mimi : bord de la tsuba
Seppa dai : méplat sur lequel se trouve la signature de l'artisan.
Kotsuka Bitsu : trou pour le kogatana.
Nakago hana : trou pour le passage de la lame.
Kogai bitsu : trou pour le kogai.
Sekigane : cales de cuivres ajustant la tsuba.
Un exemple de "raffinement " du samouraï :
Le Kogatana est une pointe que l'on peut lancer comme un couteau de "lancé" !!!!
le kogai est une paire de stylet pouvant aussi bien servir de piques (grande épingle à cheveux ou de baguettes pour manger.