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Paris/Tokyo
Ryu, école, technique - Takeda ryu
1) TRADITION DE L'ECOLE TAKEDA



La Takeda Ryu est une école japonaise qui remonte au 11-ème siècle.
On y enseigne plusieurs disciplines dont:

L’ AIKI-JUTSU, qui comporte des techniques (wasa) particulièrement anciennes.
90 techniques de base ( kihon-wasa ) sont exigées pour atteindre le niveau supérieur.

Le IAI-DO, c'est l'art de dégainer, de trancher et de pourfendre en un mouvement continu.

Le JODO, c'est l'art de manier le bâton moyen seul ou à deux, contre un ou plusieurs adversaires armés ou non.

Le BO-JUTSU , c'est l'art du bâton long. Ce n'était pas un art militaire à l'origine. les samouraïs du clan Takeda étudièrent néanmoins les techniques pour s'en défendre le cas échéant.

Le SHUGI-JUTSU , c'est l'art de manier le bâton court, il se nomme en japonais tanbo(section ronde) ou shigu (section ovale).

le KEN-JUTSU, le IAÏ-JUTSU le BATTO-JUTSU ;
Le Batto-Jutsu c' est l'art de couper (batto-giri) avec des sabres authentiques, soit des (makiwara) en toiles de jute roulées et serrées après avoir été trempées dans l'eau dont le diamètre est fonction du niveau du pratiquant; soit des bambous de tailles moyennes et dont le diamètre devrait correspondre à celui des vertèbres cervicales.

Le JU-KENPO, c'est l'art de frapper les points vitaux avec précision, rapidité et puissance, aussi bien avec les pieds qu'avec les mains et les coudes. Le samouraï du clan Takeda excellait en matière de frappe, un atout qu'il ne négligeait jamais.
Le tranchant de main (shuto) est couramment utilisé dans cet art ainsi que les pieds (bord cubital) . Ces coups frappés se nomment (atemi) et sont généralement suivis d'un balayage, d'une projection ou d'une luxation.

Le SHURIKEN-JUTSU.


La Takeda Ryu tire son origine de MINAMOTO, les ancêtres de la famille Takeda. C'est à partir du 16-ème siècle que ce clan a connu son déclin et s'est divisé en deux enseignements distincts: TAKEDA RYU et DAITO RYU.

La première branche fut transmise par Nobutomo TAKEDA, le frère du célèbre TAKEDA Shingen (voir sur le site dans la rubrique Portraits/personnages), et la deuxième, par Kunitsugu TAKEDA.


Aujourd'hui, la TAKEDA RYU a pour Soke Hisashi NAKAMURA, 44-ème héritier de cette école d'arts martiaux.



2) LES ECOLES DERIVEES DE LA TAKEDA RYU

Les courants traditionnels se divisent en trois catégories:

1.GEN RYU - l'école originale, qui est la source.

2.SHU RYU - l'école considérée parallèle au courant principal.

3.SHI RYU - toute école s'étant developpée à partir de deux autres.


LA TAKEDA RYU ( GEN RYU ):

1 .TAKEDA RYU Nakamura-ha Sobudo
Méthode fondée par Soke Hisashi Nakamura (Minamoto no Hisamitsu) qui a appris l’ Aikijutsu avec le 43-ème Soke ICHIO OBA, et qui a créé sa propre branche 20 ans après la mort de son Maître.

2.MUSHIN RYU Iki Sogo Budo
Méthode fondée par Dai Shihan Yoshitaka Yamamura, aussi disciple de Soke ICHIO OBA.

3.RYUSHIN RYU Aikijutsu
Méthode fondée par Dai Shhan Toshio Nishitsu, aussi disciple de Soke ICHIO OBA.

4. TAKEDA RYU Maroto ha
Méthode fondée par maître MAROTEAUX


LES ECOLES DE LA DAITO RYU ( SHU RYU ):

1. DAITO RYU AikiBudo
Le grand maître fut Yukiyoshi Sagawa initié par le 35-ème héritier Sokaku Takeda; maintenant le soke est le petit fils Kunitsugu Takeda.

2. DAITO RYU Senpu-kai Aiki-Ju-Jutsu
Le président (Kaicho) est Sumiyoshi Yamamoto, aussi disciple de Sogaku Takeda.

3. RYUSHIN RYU Kodo-kai Aikijutsu
Doshu est le grand maître Kodo Horikawa, aussi disciple de Sogaku Takeda.

4. AIKIKAI AIKIDO
Méthode fondée par le grand maître Morihei Ueshiba, disciple de Sogaku Takeda.



LES PRINCIPALES ECOLES DERIVEES ( SHI RYU ) :

1.YOSEIKAN AIKIDO
Méthode fondée par le maître (Menji) Minoru Mochizuki , disciple de Morihei Ueshiba à ses débuts.

2.YOSHINKAN Aikido
Méthode fondée par un uchi deshi de M. Ueshiba, Maître Gozo Shioda.

3.SHIN AIKI KAI TOMIKI RYU
Méthode fondée par un autre uchi deshi de M. Ueshiba, Kenji Tomiki.

4.SHINWA KAI TAIDO
- le Doshu Hoken Inoue, disciple de Morihei Ueshiba.

5.HAKKO RYU GOSHINDO
Méthode fondée par Soke Ryuho Okuyama, qui appris l’ Aiki-ju-jutsu avec Masami Matsuda. La succession est assurée par son fils Nidai Soke Toshio Okuyam.


Yorimitsu Minamoto

Date de création : 25/04/2003 @ 19:00
Dernière modification : 29/07/2008 @ 11:10
Catégorie : Ryu, école, technique
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Réactions à cet article


Réaction n°68 

par tcha le 12/04/2005 @ 10:11

la réponse 66 a bien été retiré suivant la demande de son auteur.

Réaction n°67 

par ChusetsuDo le 11/04/2005 @ 15:02

Bonjour, Tcha,

Ce message s'adresse à vous car, apparemment, la réponse n°66 a disparu! Est-ce dû à un un bug de votre site ou bien à une intervention de votre part? Si cette dernière raison est la bonne, pourriez-vous vous justifier, car je ne trouvais pas ce commentaire 66 spécialement plus offensant ou moins approprié que d'autres...

Cordialement,
                     ChusetsuDo

Réaction n°67 

par ChusetsuDo le 07/04/2005 @ 10:57

Bonjour à tous,

Je suis toujours aussi consterné par l'animosité des propos des uns et des autres lorsqu'il s'agit de "guerres intestines" entre différentes écoles d'arts martiaux... J'ai pratiqué le karaté shotokan-ryu pendant cinq ans dans un Dojo au sein de la FFKAMA, et je n'ai jamais entendu quelqu'un dire du mal du style wado-ryu, gojo-ryu, shito-ryu (etc...) et encore moins d'un autre art martial. Pratiquant "en solitaire" depuis près de six ans, j'avoue ne pas savoir ce qu'il en est à l'heure actuelle. J'ai déjà assisté à des joutes, par e-mails interposés, entre pratiquants de diverses écoles d'aïkido et je découvre ici une nouvelle forme d'affrontement, au sein d'un même ryu. Etant totalement inculte dans le domaine du Takeda-ryu, je pense que mon avis peut être intéressant car il ne souffre, a priori, d'aucun préjugés...

Tout d'abord, en lisant les nombreux commentaires suite à cet article de Tcha sur la Takeda-ryu, j'ai la nette impression que, à quelques exceptions près, l'animosité que je mentionnais au début vient essentiellement des défenseurs de la Maroto-Ha. Bien sûr, o­n peut toujours arguer du fait que, étant sur la défensive, ces derniers sont naturellement un peu plus agressifs. Néanmoins, je pense qu'un budoka doit défendre ses convictions et l'art qu'il pratique sans perdre son calme, car l'acerbité de ses propos ne peut que le discréditer (certains diront: "il n'y a que la vérité qui fâche", même s'il ne faut pas croire aveuglément tous les aphorismes...).

Ensuite, il faut essayer de comprendre la démarche des détracteurs qui, si elle n'est pas forcément justifiée, n'en demeure pas moins légitime. Je parle ici fort de mon expérience personnelle. J'ai passé un an aux Etats-Unis et j'ai été choqué par le nombre de personnes qui se revendiquaient 4e ou 5e Dan de karate et qui se révélaient être très vite des imposteurs éhontés. Il est dès lors normal qu'un pratiquant "authentique" (j'avoue que je mets là le doigt sur LE point sensible de toutes ces discordes entre les différentes écoles, à savoir: qui peut être qualifié d' "authentique" ou d' "imposteur"? Il n'y a jamais de réponse absolue à cette question, car toute réponse aura immanquablement une part de subjectivité. Mais il s'agit ici d'arts martiaux, qui o­nt un passé, un vécu importants, des experts reconnus, des ouvrages de références, et je pense quand même qu'il est possible d'émettre un jugement raisonnable et raisonné. Fermons ici la parenthèse!) ressente le besoin de les "démasquer", ou du moins de les remettre en cause, afin qu'ils ne détournent pas leurs disciples du chemin que ces derniers croient avoir suivi. Ne vous méprenez pas: je ne formule ici aucun jugement quant à la valeur de l'école Maroto-Ha ni de son fondateur mais essaie simplement d'expliquer pourquoi elle doit faire face à des critiques. Libre à elle, maintenant, de prouver qu'elles sont infondées, et je suis convaincu que cela peut se faire sereinement.

Quelques mots pour conclure. Je suis allé visiter (brièvement, je dois dire) le site de la Takeda-Ryu Maroto-Ha à l'adresse suivante: http://users.skynet.be/eddyrobe/fbtm/index.html
Il est commun, et naturel, de faire l'éloge des grands maîtres, car c'est une façon simple et honorable de leur témoigner toute la reconnaissance qu'on leur doit. Il y a néanmoins une différence entre éloge, panégyrique et culte de la personnalité. J'avoue que, en parcourant le site de la Moroto-Ha, j'ai eu le sentiment qu'il se situait déjà clairement au-delà de l'éloge et parfois même à la limite du culte de la personnalité (dans certaines photos, notamment). Je ne coirs pas que ce soit rendre service à cette école et pense que c'est un motif supplémentaire pour s'attirer les foudres d'autres pratiquants.

Réaction n°64 

par Furinkasan le 06/11/2004 @ 16:28

Bonjour, je viens de découvrir ce site que je trouve très riche. j'ai aussi découvert, que ne nombreuses discussions ont lieu concernant la takedaryu. Je suis surpris et n'ai pas l'habitude d'utiliser un forum. Je passe mon temps sur le tatami (en entrainement ou à donner des cours). De connaissance il n'existe en france que trois ou quatres écoles de Sobudo Takeda Agréées actuellement par l'école japonaise : 44ème soke actuel H.Nakamura via Shihan Kobilza. Le fait que Maître R.Maroteaux crée un courant qui lui est propre ne me pose aucun problème. Ce n'est pas le premier ni le dernier à le faire (en europe ou même au japon). La branche initial reste toujours la même , on appelle cela le tronc lorsque l'on reconnait un arbre. Le Budo est suffisament riche pour que chacun puisse choisir sa voie. Je ne dis pas le jutsu que je pratique est le meilleur (seul un duel à mort pourrait le démontrer; est-ce bien utile actuellement?) mais plutôt je donne le meilleur de ce que je peux dans le budo que je pratique (depuis seulement 38 ans et différents ryu). Actuellement à la Takedaryu je découvre chaque jour les richesses de cette école, et je conseille aux élèves ou aux passionnés de faire leurs propres choix en fonction des raisons qui leur sont propres (et pas toujours martiales). C'est sur le tatami que ça se passe et nul par ailleurs. Le reste devient de la politique (pouvoir, puissance etc = intox et business)même si cela existe il n'y a pas de rapport avec le Budo. Reiho !

Réaction n°63 

par Klamenski le 06/11/2004 @ 15:24

Un aspect du problème me semble avoir mal été étudiée. En effet quel sens donner au fait q'une école soit classée au patrimoine japonais ? (liste de question non exaustive)Est-ce seul son nom qui est classé ? Est-ce un moyen de contrôle permettant de ne pas voir mourir les écoles après de multiples sissions ? Cette calification est elle uniquement du domaine juridique ou a-t-elle un lien avec le bagage socioculturel de l'école ? Il me semble que selon les cas la reconnaissance en tant que Gen ryu de l'école "takeda ryu maroto ha" peut être tout à fait logique ou pas. (Bien sûr le débat en cour s'est largement écarté du sujet de départ mais cela permettrait avec un peu de chance en espérant que celà soit possible en usant beaucoup de bonne volonté de peut être pourquoi pas ( ) déjà clarifier une des données de du problème initial.)

Je préfere rester anonyme car croyant encore à l'idée que mes idées n'ont pas besoin d'être légitimées par un tel titre ou nom reconnu dans le mileu (que de toute façon je n'ai pas )

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