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Ryu, école, technique - Kashima Shinto-ryu
On attribut la paternité de la Kashima Shinto-ryu à Tsukahara Bokuden, c’est un fait historique, cependant on peut retracer les bases techniques qui ont inspirées Tsukahara Bokuden. C’est grâce a un de ses ancêtres Kuniazuno Mabito grand gardien du lieu saint de Kashima. Celui-ci fut le fondateur de l'Ichi no Tachi ou Kashima no Tachi précurseur de la Kashima Shinto-ryu. C’est pour cela que l’on considère la Kashima Shinto-ryu comme une des plus anciennes écoles de Ken-Jutsu (environ 600 ans) avec une lignée de soké continue directe de plus de 500 ans. Kashima
Kuniazuno Mabito enseigna son Ryu à de nombreux gardes pour défendre et faire régner l’ordre dans le lieu saint de la cité de Kashima. Cette charge d’enseignant fut attribuée comme fonction héréditaire à toute sa famille ainsi qu’à sa descendance. Plus tard Tsukahara Bokuden fut adopté comme (yoshi) gendre dans cette famille d’enseignants.
Cité de Kashima
Tsukahara Bokuden génie du sabre (voir l’article sur lui dans le site dans la rubrique VII. Portraits/personnages) fit une synthèse de toute son expérience technique acquise ( Katori Shinto-ryu, shugyo de musha, Kashima no Tachi…) ainsi que de son expérience spirituelle pour établir sa propre école nommée Kashima Shinto-ryu. L’école Kashima Shinto-ryu fut fondée pendant la période Sengoku Jidai (période féodale guerrière), de ce fait les techniques sont basées sur les expériences acquises sur les champs de batailles. Le but principal était de trouver les failles ou points faibles des armures des combattants ennemis, comme par exemple les parties sous les aisselles ou à l’intérieur des bras et des jambes, les parties de jonctions du casque. Le combattant étant lui aussi en armure avec son bokuto (casque) les techniques utilisaient des mouvements lents et des grandes amplitudes pour pratiquer des mouvements puissants. Un exemple on utilisait l’arme comme une masse pour frapper l’adversaire (sorte d’atémi) afin de l’assommer ou le choquer et ensuite de le mettre hors d'état de nuire. Les gardes (kamae) sont basses et solides sur les jambes cela afin d’avoir une bonne stabilité (quelque soit le terrain avec le poids de son armure) et une position agressive psychologique. Aujourd’hui certains dojos au Japon pratiquent parfois en armure et aussi en bokuto avec le fameux shinai de fukuro (ancêtre du shinai moderne) formé de bambou fendu emballé dans un sac de cuir ou de toile. On enseigne aussi des techniques de combat avec deux sabres (série de dix techniques ensemble et seul), des techniques de Bo-Jutsu sous forme de kata, de Yari-Jutsu, de Naginata-Jutsu , de Batto-Jutsu. Toutes ces techniques sont enseignées afin de pouvoir se défendre au sabre contre toute autre arme de combat sur un champ de bataille. Démonstration de Kashima ryu (yari et shinai), photo du site Koryu.com. Date de création : 17/11/2003 @ 16:15 Réactions à cet article
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